Le
Temple de Diane est un monument
romain à
Nîmes dont la fonction première est discutée. Ce monument s'inscrit dans le sanctuaire centré sur le nymphée et dédié à
Auguste. Il a pu abriter une
Bibliothèque. Son
Plan basilical exclut le fait qu'il s'agisse d'un
Temple et le terme « de Diane » ne s'appuie sur aucune donnée archéologique ou historique connue à ce jour.
Creusé en partie dans le flanc du mont Cavalier, il était entouré de salles annexes et supportait un étage ou une terrasse.
On date l'édifice de l'époque d'Auguste, la façade ayant sans doute été réaménagée au cours du IIe siècle. Au Moyen-Âge il abrite un monastère, ce qui explique sa conservation. Au XVIIIe siècle il inspire de nombreux romantiques, Hubert Robert notamment.
Structure
Les vestiges consistent principalement en une salle voûtée (dimensions intérieures 14,52 m sur 9,55 m) flanquée de deux cages d'escalier qui permettaient d'accéder à des constructions mitoyennes disparues.
Cette salle n'avait pour toute ouverture que la porte, dépourvue de système de fermeture, et la fenêtre qui la surmonte. Le mur latéral nord laisse apparaître une série de cinq niches rectangulaires surmontées en alternance de frontons triangulaires et semi-circulaires. Entre chaque niche s'élevait une colonne d'ordre composite adossée.
Au fond, trois compartiments plus profonds présentent des plafonds ornés de caissons sculptés.
Lors des fouilles de 1745, on découvrit le sol antique, fait de "plaques de Marbre de diverses couleurs", (décor en Opus sectile) dont il reste le support de mortier.
La façade principale, percée de trois grandes baies cintrées, a conservé deux niveaux.
Bibliographie
- Dominique Darde, Nîmes antique, Monum, Éditions du patrimoine, coll. « Guides archéologiques de la France », Paris, 1er mars 2005(réimpr. 2006), broché avec rabats, 128 p.(ISBN 2-85822-797-7)
152 illustrations, 4 restitutions 3D, 5 cartes et plans